Ses propriétés thérapeutiques ont été découvertes par le comte Jean Charles de Laizer, un aristocrate auvergnat séjournant à Évian de juin 1790 à septembre 1792 chez Gabriel Cachat. Cette eau est préconisée dès le début du XIXe siècle pour le soin des maladies des reins et de la vessie.
En 1825, le petit établissement ouvert par Gabriel Cachat est acheté par François Fauconnet, qui créé la Société anonyme des eaux minérales d’Évian. Cette dernière confie en 1914 la réalisation d’un ouvrage publicitaire à l’imprimerie d’art Chez Draeger, spécialisée dans l’imprimerie typographique, lithographique et la technique de la taille-douce. L’ouvrage est pensé comme un livre d’art, dont le lettrage et les éléments décoratifs sont dessinés avec raffinement. En plus d’un traitement esthétique remarquable, se déploie dans l’ouvrage une stratégie publicitaire bien menée : récits, témoignages, documents, photographies, illustrations et reproductions d’œuvres se succèdent.
Une carte touristique et des photographies promeuvent la situation géographique de la station et de ses hôtels de luxe. Il s’ensuit un texte, narrant le séjour d’un curiste, écrit par Miguel Zamacoïs et inspiré par les notes d’un carnet trouvé dans le Savoie-express. Le texte raconte la rencontre entre deux curistes, qui partent à la découverte de la station thermale et de ses alentours. La publication se clôt sur les recommandations du docteur François Helme qui invite le lecteur à suivre une cure dans cette station d’Évian pour ses vertus thérapeutiques et son climat apaisant.
Perle de la bibliothèque des Archives de Haute-Savoie
Au XIXe siècle, le thermalisme voit le jour en Haute-Savoie à Évian, ville appréciée dès le XVIIIe siècle par l’aristocratie. Cette source d’eau alcaline, dite Cachat, porte le nom du propriétaire du terrain dans lequel elle coulait à la fin du XVIIIe siècle.
lundi 21 août 2023
Evian Cachat : L’eau qui guérit. Evian-les-Bains, la Station qui Rajeunit. Les Alpes de Savoie, Le Pays qui Sourit, Paris, Londres : Bureaux de renseignements, [après 1914], non paginé. Cote : GF 4817.