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En avril 2022, dès sa reprise en main par les nouveaux co-pilotes Mia Viel et Julien Belly, le groupe de travail des archivistes itinérants a souhaité par le biais de projets ambitieux mettre en avant ce métier et ses problématiques. Parmi ces nombreux objectifs, la réalisation d’une enquête sur les conditions de travail a été dès le départ l’une de ses préoccupations majeures. En effet, la santé et la sécurité au travail sont des enjeux essentiels d’un métier marqué bien souvent par l’isolement et l’adaptabilité à des environnements très variables.
Mais c’est quoi au juste être archiviste itinérant ? Nomade, sans bureau fixe, l’itinérant parcourt les routes pour venir en aide aux collectivités n’ayant pas d’archiviste au sein de de leur structure. Tri, classement, inventaire, formation, valorisation, aucun pan du métier n’a de secret pour eux.
Les premiers services d’archivistes itinérants ont vu le jour concomitamment à la création des centres départementaux de gestion par la loi du 26 janvier 1984. Ces derniers sont aujourd’hui les principaux employeurs des itinérants (principaux mais pas exclusifs tant la variété du métier se dévoile également dans la multiplicité des structures qui les emploient : intercommunalité, communes nouvelles, entreprises privées, indépendants).
Les besoins de plus en plus importants en matière d’archivage ainsi que le développement de l’intérêt des élus et du personnel communal pour la gestion de leurs archives ont abouti à la création de nombreux services sur tout le territoire entre le début des années 1990 et la fin des années 2000.
L’enquête qui suit nous enseigne par exemple que 25% des services ont vu le jour entre 1990 et 1999, 34% entre 2000 et 2009. Cette croissance ne s’est plus démentie puisque 28% des services ont été créés après 2010 et 12% après 2020.
Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont participé à la réalisation de ce travail. Nous pensons en premier à celles et ceux, nombreuses et nombreux, qui ont pris le temps d’y répondre. Ce projet n’aurait pu être mené à son terme sans le travail des membres du groupe de travail, de la création des questionnaires d’enquête aux relectures de ce rapport en passant par le dépouillement des réponses, chronophage et fastidieux. Nous tenons à remercier particulièrement ceux qui ont participé au dépouillement de cette enquête : Karine Barde, Julien Belly, Ambroise Bergier, Elsa Borodine, Carole Kerbrat, Monique Lumé et Judith Paperman. Nous remercions également l’AAF pour son soutien et la mise à disposition de ses outils et de son réseau.
Nous espérons que ce rapport répondra aux attentes nées de cette enquête et sera le point de départ d’une réflexion pour toutes et tous, professionnels comme décideurs, visant à améliorer encore la santé et la sécurité de tous les archivistes itinérants où qu’ils soient.