Les traces de l’histoire ne se trouvent pas seulement dans les archives produites au fil du temps dans le cadre de l’activité de nos entreprises. Ces traces sont également bien présentes dans la mémoire des acteurs et des témoins de cette histoire.
L’intérêt d’un document est évalué en fonction d’autres documents et du contexte historique du moment et cette évaluation est au cœur du travail des archivistes. Mais qui mieux que ces hommes et ces femmes peuvent évoquer ce qui n’est pas écrit officiellement, au-delà de la réalité objective et administrative, et apporter des éclairages complémentaires sur la manière dont les faits et les actes se construisent ?
Le terme « archives orales » désigne généralement la constitution d’un corpus rationalisée d’entretiens. Elle fait appel à une méthodologie précise pour répondre à des objectifs de recherche historique et de pérennisation.
Si cette pratique est assez courante dans le cadre d’institutions culturelles, d’associations liées à des territoires, ou dans le cadre de célébrations et expositions diverses, elle est peu répandue dans les entreprises. Certaines sont conscientes de l’importance et de l’urgence de cette collecte, avant que les protagonistes ne disparaissent, mais peu franchissent le pas de la mise en place de tels programmes.
Comment la collecte de témoignages oraux peut-elle s’intégrer dans une stratégie de constitution d’un fonds patrimonial au sein d’un service d’archives ? Au-delà de la conservation dans un but de recherches ultérieures, la captation de témoignages peut-elle s’insérer dans le cadre d’une stratégie d’exploitation et de valorisation du patrimoine ? Retracer le parcours de ceux qui ont participé à l’histoire de l’entreprise peut-il contribuer à répondre à différents enjeux de l’entreprise dans le domaine des ressources humaines, de la conduite du changement, de la recherche et de l’innovation, du marketing, de l’image de marque, etc. ?
2 archivistes témoignent :
– Odile FROSSARD, responsable du service archives – CEA Commissariat à l’Energie Atomique et aux énergies alternatives
– Marjolaine MEESCHAERT, responsable des archives historiques, Société Générale
La manifestation est accueillie par BNP Paribas dont l’Association pour l’histoire a été précurseur en la matière. Roger Nougaret, Responsable Archives et Histoire Groupe introduit les débats.
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