Perle de la bibliothèque des Archives municipales de Lyon

Ce recueil ico­no­gra­phi­que est publié alors que voit le jour l’immense cité hos­pi­ta­lière de Grange-Blanche née de la volonté du maire Édouard Herriot – dont elle por­tera bien­tôt le nom – et de la vision archi­tec­tu­rale de Tony Garnier. L’Hôtel-Dieu se voit dépouillé d’une partie de ses ser­vi­ces, même s’il conserve une acti­vité médi­cale, et accueillera dès 1936 le Musée des Hospices civils.
Vivant ces bou­le­ver­se­ments et sen­tant com­bien l’ins­ti­tu­tion connaît un tour­nant majeur de son his­toire, l’Abbé Amphoux fait œuvre d’archi­viste en sai­sis­sant le quo­ti­dien de l’établissement au moment où tout change, pen­sant déjà aux his­to­riens futurs qui pour­ront s’empa­rer de ce tra­vail de pho­to­gra­phie docu­men­taire.
Du Conseil d’admi­nis­tra­tion à la salle de radio­lo­gie, l’Abbé Amphoux embrasse chaque acti­vité, chaque corps de métier peu­plant l’Hôtel-Dieu où se pres­sent encore à la fois per­son­nel civil et reli­gieux au chevet des mala­des et des dému­nis.
Cet ouvrage dia­lo­gue fort uti­le­ment avec les fonds d’archi­ves des Hospices civils conser­vés aux Archives muni­ci­pa­les de Lyon, notam­ment les regis­tres d’entrée des mala­des, actuel­le­ment en cours de numé­ri­sa­tion. Sur la pho­to­gra­phie du secré­ta­riat du bureau des entrées les regis­tres sont d’ailleurs très bien visi­bles, maté­ria­li­sant ainsi un lien fort entre les fonds d’archi­ves et les col­lec­tions de la biblio­thè­que.