La Gazette des archives n° 260 (2020-4)

Les archives et l’histoire d’entreprise : questions actuelles

Rédaction de la Gazette des archives   mardi 12 octobre 2021
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À l’occa­sion du pre­mier congrès inter­na­tio­nal d’his­toire des entre­pri­ses en France, tenu à Paris en 2019, les ques­tions des archi­ves et des rela­tions des entre­pri­ses avec les his­to­riens ont été lar­ge­ment abor­dées.
Ce numéro reprend les com­mu­ni­ca­tions ou débats remar­qués : il s’ouvre – et se clôt – sur les ques­tions qui se posent encore aujourd’hui sur l’accès aux archi­ves et les condi­tions de pro­duc­tion d’une his­toire de qua­lité, quel­que cin­quante ans après le boom des années 1970-1980. En matière de sour­ces, on exa­mine ici des gise­ments moins connus conser­vés dans les biblio­thè­ques ou à l’étranger. La ques­tion cen­trale, aujourd’hui et demain, des archi­ves numé­ri­ques est aussi posée à tra­vers l’exem­ple de quel­ques entre­pri­ses, avec les condi­tions de leur pro­duc­tion et de leur exploi­ta­tion par la com­mu­nauté scien­ti­fi­que. Dans l’actua­lité figu­rent aussi, côté sec­teur public, de nou­vel­les orien­ta­tions des Archives natio­na­les du monde du tra­vail et, côté privé, les inci­den­ces du règle­ment géné­ral sur la pro­tec­tion des don­nées (RGPD) sur les archi­ves his­to­ri­ques des entre­pri­ses.

Ce numéro a été coor­donné par Laurent Ducol, direc­teur du GIE Saint-Gobain Archives, et Roger Nougaret, res­pon­sa­ble « Archives et his­toire » à BNP Paribas (jusqu’au 31 mars 2021).


SOMMAIRE

 Avant-propos, par Laurent DUCOL et Roger NOUGARET

 Peut-on encore faire de l’his­toire des entre­pri­ses ?, par Muriel LE ROUX, Alain P. MICHEL et Roger NOUGARET

Des sour­ces à décou­vrir pour l’his­toire des entre­pri­ses

 Casino : quel­les sour­ces pour quel patri­moine, par Marie-Caroline JANAND et Cyril LONGIN

 Tout ce que vous avez tou­jours voulu savoir sur l’his­toire des entre­pri­ses (sans jamais oser le deman­der à la Bibliothèque natio­nale de France), par Sébastien BOGAERT

 La biblio­thè­que de l’uni­ver­sité Paris Dauphine-PSL : des col­lec­tions
d’excel­lence pour la recher­che en his­toire des entre­pri­ses, par Christine OKRET-MANVILLE

 Heureux comme un entre­pre­neur belge en France ? Les inves­tis­se­ments de quel­ques grou­pes belges dans l’Hexagone à tra­vers leurs archi­ves, par Jean-Louis MOREAU

Quelles archi­ves numé­ri­ques pour les his­to­riens d’entre­prise ?

 Table ronde, par Anne ALONZO, Sandra HOLGADO, Alain P. MICHEL et Marc SCAGLIONE

 Complément : pour aller plus loin, quel­ques exem­ples, par Anne ALONZO, Sandra HOLGADO et Marc SCAGLIONE

Archives d’entre­prise et his­toire : nou­vel­les pers­pec­ti­ves

 Comment faire dia­lo­guer les archi­ves du monde du tra­vail ? Enjeux et
posi­tion­ne­ment des ANMT, par Raphaël BAUMARD

 De l’his­toire à la pro­duc­tion d’archi­ves : retour réflexif sur une expé­rience récente, par Claire MOYRAND

 Archives his­to­ri­ques en entre­pri­ses pri­vées et RGPD : les réflexions des archi­vis­tes ban­cai­res, par Cathy DRÉVILLON

 Faire l’his­toire des entre­pri­ses aujourd’hui : sour­ces, contrat, exper­tise, par Olivier de BOISBOISSEL, Anne BURNEL, Sabine EFFOSSE, Muriel LE ROUX, Roger NOUGARET et Alain P. MICHEL


RÉSUMÉS DES ARTICLES

 Avant-propos, par Laurent DUCOL et Roger NOUGARET

 Peut-on encore faire de l’his­toire des entre­pri­ses ?, par Muriel LE ROUX, Alain P. MICHEL et Roger NOUGARET

Avec la seconde indus­tria­li­sa­tion et l’influence de l’idéo­lo­gie libé­rale des années 1880, le fait économique a pris de l’ampleur, par­fois au détri­ment du poli­ti­que ; l’his­toire est donc aussi économique. La part dévo­lue à l’indus­trie est passée, depuis 2000, de 19 à 12 % du PIB ; d’autres acti­vi­tés – la finance, l’assu­rance, les ser­vi­ces, les tech­no­lo­gies de l’infor­ma­tion et de la com­mu­ni­ca­tion – ont pros­péré. En France, une partie des gran­des entre­pri­ses a dis­paru, à l’instar du Royaume-Uni mais à l’encontre de l’Allemagne, du Japon ou encore des États-Unis, pro­té­geant davan­tage leurs entre­pri­ses. Dans ce contexte de fusions, acqui­si­tions, absorp­tions, ces­sions et ventes d’entre­pri­ses, d’émergence de nou­veaux sec­teurs, les his­to­riens et his­to­rien­nes, de conserve avec les archi­vis­tes, ont une res­pon­sa­bi­lité : s’assu­rer que leur patri­moine sera pré­servé.

Des sour­ces à décou­vrir pour l’his­toire des entre­pri­ses

 Casino : quel­les sour­ces pour quel patri­moine, par Marie-Caroline JANAND et Cyril LONGIN

En 1892, Geoffroy Guichard acquiert une épicerie située dans l’ancien Casino lyri­que de Saint-Étienne, d’où le nom de Casino, qui res­tera long­temps le maga­sin prin­ci­pal du groupe. En 1898, il fonde la société des Magasins Casino en ouvrant la pre­mière suc­cur­sale à Veauche. En 1901, le groupe compte déjà cin­quante suc­cur­sa­les. C’est ainsi que naît, à Saint-Étienne, l’aven­ture Casino. Depuis cette période et jusqu’à aujourd’hui, Casino est inti­me­ment lié au ter­ri­toire sté­pha­nois, qui accueille tou­jours son siège mon­dial.

 Tout ce que vous avez tou­jours voulu savoir sur l’his­toire des entre­pri­ses (sans jamais oser le deman­der à la Bibliothèque natio­nale de France), par Sébastien BOGAERT

La Bibliothèque natio­nale de France (BnF) est un pas­sage obligé pour les recher­ches sur l’his­toire des entre­pri­ses, notam­ment en France. L’affir­ma­tion a de quoi sur­pren­dre. Plus étonnant encore, la BnF est le lieu par excel­lence de la séren­di­pité, dans ce domaine comme dans beau­coup d’autres. Lieu de conser­va­tion et de com­mu­ni­ca­tion au public du « patri­moine de langue fran­çaise » (décret du 3 jan­vier 1994), la BnF gère à ce titre des objets ou des docu­ments sur de nom­breux sup­ports, parmi les­quels des impri­més bien sûr (mono­gra­phies et pério­di­ques), mais aussi, entre autres, des docu­ments audio­vi­suels ou des docu­ments numé­ri­ques, entrés ou non par le dépôt légal. La noto­riété de la BnF se fonde lar­ge­ment sur ses col­lec­tions dans les champs his­to­ri­que et lit­té­raire, mais de très nom­breux autres domai­nes y sont repré­sen­tés. C’est le cas de l’his­toire de la pensée économique, du droit (par exem­ple des sour­ces his­to­ri­ques comme les fac­tums ou les actes royaux), de la presse pro­fes­sion­nelle et de la presse d’entre­pri­ses depuis son ori­gine, des films d’entre­pri­ses, de la cota­tion bour­sière, etc.

 La biblio­thè­que de l’uni­ver­sité Paris Dauphine-PSL : des col­lec­tions d’excel­lence pour la recher­che en his­toire des entre­pri­ses, par Christine OKRET-MANVILLE

Parmi les établissements d’ensei­gne­ment supé­rieur et de recher­che, l’uni­ver­sité Paris Dauphine – PSL, dédiée aux scien­ces de l’orga­ni­sa­tion et de la déci­sion, pré­sente un posi­tion­ne­ment par­ti­cu­lier. Constituées sous le signe de la com­plé­men­ta­rité dis­ci­pli­naire, les spé­cia­li­tés qui la com­po­sent for­ment un ensem­ble cohé­rent dédié à l’étude de l’entre­prise sous divers angles : la ges­tion, l’économie, le droit, les scien­ces poli­ti­ques, la socio­lo­gie, les mathé­ma­ti­ques appli­quées notam­ment à la finance et l’infor­ma­ti­que appli­quée à la déci­sion. La biblio­thè­que sou­tient la recher­che dans ces domai­nes en met­tant à la dis­po­si­tion des cher­cheurs un fonds régu­liè­re­ment enri­chi grâce à des dota­tions bud­gé­tai­res spé­ci­fi­ques. Elle ren­force ainsi sa qua­lité de biblio­thè­que de réfé­rence dans le pay­sage docu­men­taire fran­çais. Une pré­sen­ta­tion géné­rale des prin­ci­paux carac­tè­res de ce fonds pré­cé­dera sa mise en pers­pec­tive au sein d’un réseau docu­men­taire en cons­truc­tion de col­lec­tions de haut niveau dans ces dis­ci­pli­nes. Puis, après avoir mis en lumière une col­lec­tion encore peu exploi­tée sur un thème par­ti­ci­pant de la stra­té­gie des entre­pri­ses – « les archi­ves du mar­ke­ting » –, un projet visant à mieux mettre en valeur ce type de res­sour­ces spé­ci­fi­ques sera pro­posé : un projet de car­to­gra­phie des cen­tres de recher­che en économie et ges­tion liés à des res­sour­ces docu­men­tai­res.

 Heureux comme un entre­pre­neur belge en France ? Les inves­tis­se­ments de quel­ques grou­pes belges dans l’Hexagone à tra­vers leurs archi­ves, par Jean-Louis MOREAU

Dès le XIXe siècle, les rela­tions finan­ciè­res et indus­triel­les entre la Belgique et la France ont été denses et diver­si­fiées. Rien d’étonnant à ce que l’on retrouve dans les archi­ves des entre­pri­ses belges, nombre de fonds et dos­siers rela­tifs à des entre­pri­ses fran­çai­ses. Sans pré­ten­dre aucu­ne­ment faire l’his­toire des inves­tis­se­ments belges dans l’Hexagone, voici quel­ques pistes archi­vis­ti­ques tirées des fonds trai­tés depuis trente-cinq ans par l’Association pour la valo­ri­sa­tion des archi­ves d’entre­pri­ses (AVAE) , et qui pour­raient inté­res­ser le cher­cheur fran­çais.

Quelles archi­ves numé­ri­ques pour les his­to­riens d’entre­prise ?

 Table ronde, par Anne ALONZO, Sandra HOLGADO, Alain P. MICHEL et Marc SCAGLIONE

La confé­rence de clô­ture du congrès inter­na­tio­nal d’his­toire des entre­pri­ses a fait émerger le thème de la maî­trise de l’envi­ron­ne­ment de pro­duc­tion docu­men­taire dans le contexte de déma­té­ria­li­sa­tion pour les cher­cheurs anciens comme nou­veaux. Dans ce débat, nous ne sou­hai­tons pas nous attar­der sur le côté tech­ni­que et les outils mais bien sûr la cons­ti­tu­tion des gise­ments de don­nées, la col­lecte et l’accès à ces don­nées. Nous avons sou­haité nous empa­rer de cette ques­tion à tra­vers trois exem­ples de grou­pes indus­triels fran­çais de niveau inter­na­tio­nal avec une triple matu­rité : tran­si­tion numé­ri­que, pra­ti­que archi­ves et pra­ti­que des cher­cheurs. Nous avons fait dia­lo­guer trois pro­fes­sion­nels expé­ri­men­tés qui ont bien voulu par­ta­ger leurs cons­tats. Ils bros­se­ront leur par­cours et leur contexte. Ils abor­dent ensuite la ques­tion de la pro­duc­tion et du rôle de l’archi­viste, qui est posi­tionné beau­coup plus for­te­ment en amont, au stade même de la pro­duc­tion ; celle-ci devient à la fois mas­sive, poten­tiel­le­ment exhaus­tive (pres­que à la folie) à des niveaux par­fois ini­ma­gi­na­bles, beau­coup plus riche, sous des for­mats com­plexes à gérer, avec une notion de dos­sier très mal­me­née, tota­le­ment éclatée dans cer­tains cas. Cela met l’archi­viste dans la situa­tion de devoir recons­ti­tuer des dos­siers et pose des ques­tions déon­to­lo­gi­ques. Le légis­la­teur a prévu des garde-fous (RGPD) qu’il convient de maî­tri­ser et de bien inter­pré­ter pour ne pas se retrou­ver avec un appau­vris­se­ment de cer­tains ensem­bles. Nous avons sou­haité également nous mettre à la place du cher­cheur dont le par­cours est rendu plus com­plexe tandis que l’archi­viste est ren­forcé dans son rôle d’inter­mé­diaire essen­tiel. Fréquemment déjà dans les entre­pri­ses, y com­pris pour les archi­ves « papier », les ins­tru­ments de recher­che ne sont pas mis à la dis­po­si­tion directe des cher­cheurs, car ils peu­vent conte­nir des infor­ma­tions confi­den­tiel­les ou s’insè­rent dans un sys­tème global d’infor­ma­tion à l’accès res­treint. Les comi­tés d’his­toire peu­vent jouer un rôle aux côtés de l’archi­viste en étant autant de faci­li­ta­teurs pour com­pren­dre la cons­truc­tion des gise­ments de sour­ces.

 Complément : pour aller plus loin, quel­ques exem­ples, par Anne ALONZO, Sandra HOLGADO et Marc SCAGLIONE

Voici une pro­po­si­tion d’évolution de sour­ces à com­pa­rer entre nos trois struc­tu­res. Nous avons choisi de mettre en avant dif­fé­rents gise­ments et situa­tions au regard de l’apport du numé­ri­que sur ces sour­ces.

Archives d’entre­prise et his­toire : nou­vel­les pers­pec­ti­ves

 Comment faire dia­lo­guer les archi­ves du monde du tra­vail ? Enjeux et posi­tion­ne­ment des ANMT, par Raphaël BAUMARD

Nées sous le signe de la crise économique et du besoin de sau­ve­gar­der les archi­ves de sec­teurs en péril, les Archives natio­na­les du monde du tra­vail ont depuis 1993 col­lecté des fonds emblé­ma­ti­ques et de pre­mier ordre. Les moyens mis par l’État pour cette conser­va­tion sont sans égal en Europe. Et pour­tant, ces fonds cons­ti­tuent une goutte d’eau dans l’océan docu­men­taire des entre­pri­ses et des syn­di­cats. Cet océan est immense et mul­ti­ple : c’est à sa meilleure connais­sance que les Archives natio­na­les du monde du tra­vail sou­hai­tent par­ti­ci­per. Plutôt que de créer de nou­veaux outils ou de nou­vel­les struc­tu­res, elles ont la convic­tion que c’est en exploi­tant mieux ceux qui exis­tent déjà qu’un vrai pro­grès pourra se faire jour. Le projet scien­ti­fi­que, cultu­rel et éducatif (PSCE) 2020-2025 a été établi dans cet état esprit. En pri­vi­lé­giant sys­té­ma­ti­que­ment la logi­que de par­te­na­riats et en affir­mant l’ins­crip­tion des Archives natio­na­les du monde du tra­vail dans de mul­ti­ples réseaux, le chan­ge­ment est impor­tant : espé­rons que chacun se sai­sisse de ce nouvel état d’esprit. Rendez-vous en 2025 pour un pre­mier bilan.

 De l’his­toire à la pro­duc­tion d’archi­ves : retour réflexif sur une expé­rience récente, par Claire MOYRAND

En tant qu’his­to­rienne d’entre­prise tra­vaillant dans une agence privée (Histoire d’entre­pri­ses), je « pra­ti­que » l’his­toire orale de manière régu­lière. Chaque fois qu’une mis­sion de recher­che ou de valo­ri­sa­tion nous est confiée par une entre­prise, notre équipe pré­voit un poste (en termes de temps et de budget) pour la réa­li­sa­tion d’entre­tiens et la rédac­tion de leurs comp­tes rendus. La pro­blé­ma­ti­que dont cet arti­cle vou­drait rendre compte est la sui­vante : com­ment ce type d’acti­vité his­to­rienne crée de nou­vel­les sour­ces, à la fois orales et écrites. Et, paral­lè­le­ment, com­ment ces sour­ces-là, une fois col­lec­tées, ana­ly­sées, cri­ti­quées, per­met­tent de faire émerger une his­toire com­plé­men­taire à celle que l’on pro­duit à partir des archi­ves écrites. J’essaye­rai d’y répon­dre à tra­vers un exem­ple récent : la Grande Récolte orga­ni­sée pour le compte de l’entre­prise Martell, maison de cognac créée en 1715.

 Archives his­to­ri­ques en entre­pri­ses pri­vées et RGPD : les réflexions des archi­vis­tes ban­cai­res, par Cathy DRÉVILLON

Avec l’entrée en vigueur du règle­ment géné­ral sur la pro­tec­tion des don­nées (RGPD) le 25 mai 2018, les archi­ves his­to­ri­ques ont pu être per­çues comme un risque pour l’entre­prise privée, ce qui n’est pas sans poser dif­fé­rents pro­blè­mes : des­truc­tion mas­sive, oubli de la pro­blé­ma­ti­que his­to­ri­que, dif­fi­cultés de dif­fu­sion. Comment les archi­vis­tes peu­vent-ils agir pour mieux pro­té­ger les archi­ves patri­mo­nia­les pri­vées ?

 Faire l’his­toire des entre­pri­ses aujourd’hui : sour­ces, contrat, exper­tise, par Olivier de BOISBOISSEL, Anne BURNEL, Sabine EFFOSSE, Muriel LE ROUX, Roger NOUGARET et Alain P. MICHEL

Cet arti­cle est le compte rendu détaillé de la table ronde « Faire l’his­toire des entre­pri­ses aujourd’hui : sour­ces, contrat, exper­tise » qui s’est tenue lors du pre­mier congrès inter­na­tio­nal d’his­toire des entre­pri­ses en France, en sep­tem­bre 2019. Animée par Muriel Le Roux (his­to­rienne au CNRS IHMC-CNRS-ENS-PSL-uni­ver­sité Panthéon Sorbonne), les inter­ve­nants étaient : Olivier de Boisboissel (pré­si­dent de l’asso­cia­tion PAGE – Prestataires en archi­vage et ges­tion exter­na­li­sée), Anne Burnel (direc­trice des archi­ves du groupe La Poste), Sabine Effosse (pro­fes­seure à l’uni­ver­sité Paris Nanterre), Roger Nougaret (res­pon­sa­ble « Archives et his­toire » à BNP Paribas jusqu’en 2021) et Alain P. Michel (pro­fes­seur, uni­ver­sité Paris-Saclay, site d’Évry).

Quatrième numéro de l’abonnement 2020

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