En juin
Libération consacrait un dossier le 17 juin à la question de UE : la vie privée contre l’envie de Facebook avec un article consacré au mouvement lancé par l’AAF et ses partenaires sous le titre « Les archivistes refusent de perdre la mémoire »
Des clics et des claques, l’émission d’Europe1 invitait Jean-Philippe Legois et Denis Peschanski, signataires de la tribune L’Europe va-t-elle voter l’amnésie généralisée ? : pour écouter l’émission.
Le 13 juin, le New York Times consacrait un article au mouvement : Archivists in France Fight a Privacy Initiative.
En mai
Le 30 mai, France Culture contribuait au débat par un grand article Données personnelles : faut-il oublier « le droit à l’oubli numérique » ?.
Rue89 diffusait le 29 mai la tribune de l’AAF et ses partenaires : L’Europe va-t-elle voter l’amnésie généralisée ?
La protection des traces du passé contre le droit à l’oubli titrait Vosges matin le 22 mai.
Le magazine L’Histoire a rédigé une brève dans son numéro n°387 daté de mai 2013 :
En avril
C4N, service d’hébergement en ligne de contenus générés par les internautes, a publié un article le 25 avril.
La Croix écrivait également un article le 21 avril : Les archivistes mobilisés contre « l’amnésie numérique ».
Vendredi 19 avril, Le Parisien a consacré une page à Et si protéger nos données effaçait notre mémoire ?.
La Gazette des communes a également consacrée un brève à la pétition, vous la trouverez ici puis un article le 19 avril Les archivistes en croisade contre l’amnésie numérique.
Le 18 avril, la Dépêche du Midi intitulait son article Montauban. La généalogie et les archives en danger.
Rue 89 a publié un article jeudi 11 avril : « Droit à l’oubli » sur Internet : la fin de la généalogie et des archives ?.
En Envor, revue électronique gratuite d’histoire de la Bretagne contemporaine, a également interrogé l’AAF autour de 5 questions sur le projet de règlement européen.
Le site ActuaLitté a traité la question à travers différents articles : ainsi le 11 avril, un article était consacré à ce sujet suite à notre point d’actualité. Nous leur avons demandé un droit de réponse, publié vendredi 12 avril. Le voici pour information :
Droit de réponse de l’Association des archivistes français (vendredi 12 avril 2013, 12h)
Dans l’article daté du 11 avril 2013 de M. Oury, qui annonce une mise à jour de nos positions, en se basant logiquement sur notre communiqué de presse daté de la veille et intitulé « Point d’actualité n°2 », plusieurs inexactitudes appellent une mise au point de notre part :
– à notre connaissance, « La Quadrature du Net » n’a pas officiellement exprimé de doutes sur la pétition initiée le 21 mars 2013 ; en tout cas, le journaliste ne donne aucune référence à ses lecteurs.
– cette pétition est citoyenne et relaie les préoccupations (et non « protestations »), non seulement des archivistes, enseignants-chercheurs, généalogistes mais aussi de très nombreux individus de toutes professions et tous horizons … Sinon, la pétition n’aurait pas atteint les 40000 signataires ! Cela va donc bien au-delà de toute logique corporatiste.
– notre « point d’actualité » visait bien à réaffirmer la nocivité, inhérente à certains amendements mais aussi dans projet de règlement européen lui-même, pour le droit des individus et la transparence des activités de l’Etat et des organisations ; si nous avions pu donner l’impression d’être « perdus dans les textes » (second titre de l’article du même auteur initialement mis en ligne le 5 avril et « corrigé » le 7 avril), nous persistons dans cette affirmation et signons officiellement dans ce droit de réponse.
– le journaliste mentionné ne semble pas avoir vraiment consulté le « tableau récapitulatif » pour approfondir ce point, mais a préféré (re)donner la parole à certaines anciennes critiques, ne prenant même pas en compte notre dernier « point d’actualité », pourtant prétexte de ce nouvel article. Suit une longue citation purement descriptive des premières lignes de présentation de notre tableau pour en conclure que « le document revient sur les amendements... ». Or, ce tableau récapitulatif met bien en regard non seulement les amendements 1 à 350 (colonne 2) mais aussi le contenu même du projet de règlement (colonne 1), en soulignant, pour chacun, les risques et les implications qu’il comporte au regard du droit des individus, du droit à l’oubli, du Code du patrimoine, des lois informatiques et libertés, et non basées sur de simples "inquiétudes" d’une profession.
Il est, d’ailleurs, illusoire de penser que seul le projet de règlement importe, les amendements n’étant "pas encore inscrits dans le texte", donc pas dangereux : le parlement européen va étudier article par article tous les amendements. Nier cette évidence, c’est méconnaître le fonctionnement des institutions, et, à l’heure où l’Europe prend une part si importante, c’est une démarche imprudente, anti-citoyenne et bien peu « experte ».
– enfin, quant au texte de la pétition, il n’a jamais été « corrigé » ; la page de la plateforme change.org est, elle, « corrigée », modifiée, enrichie, « mise à jour » régulièrement : c’est sa vocation et c’est appelé à continuer en s’amplifiant dans le cadre de cette large mobilisation.
Aussi, bien peu de « clarté » dans ce nouvel article, alors qu’il devrait s’agir d’éclairer le jugement de chaque lecteur, internaute, citoyen, ce que nous continuerons à faire, à notre échelle et selon la vocation de notre association. Les choses sont claires pour nous et les près de 40 000 signataires de la pétition, l’esprit de certains journalistes et « experts » semble plus confus.
L’auteur de cet article a voulu tenter de prouver qu’une association professionnelle depuis longtemps reconnue s’est avancée sur un sujet qu’elle semble ne pas maîtriser, en laissant entendre que sa démarche est confuse, qu’elle ne serait pas soutenue par certains réseaux, au lieu de voir en elle, et en ses membres, des lanceurs d’alerte ayant à cœur de défendre les droits individuels et collectifs et le droit à la mémoire, dont la prise de position a fait l’objet d’une réflexion professionnelle mature et responsable. A l’heure où nous écrivons ces lignes, 39790 personnes lui prouvent le contraire.
L’auteur conclut son article sur le nombre de signatures et sur le fait que la pétition « est toujours en ligne ». Que l’auteur et l’ensemble des lecteurs se rassurent : elle va le rester, toujours plus massive, tant que nos interlocuteurs, les parlementaires européens n’auront pas répondu à nos questionnements en apportant des garanties claires et tangibles au-delà des réponses courtes et publiques du député européen – rapporteur Jan Philipp Albrecht. Nous ne doutons pas que la rédaction d’Actualitté suivra avec acuité la suite de cette mobilisation et ses vrais enjeux.