Au programme de "2013 dans le rétroviseur" :
– Pétition #EUdataP : une plus grande visibilité des archivistes dans les medias généralistes et une première expérience de campagne d’opinion électronique, Alice Grippon et Jean-Philippe Legois
– Tour de France et dynamique régionale : une première, Katell Auguié et Claire Bernard-Deust
– Archives et données de la recherche : du référentiel au ministère, en passant par le congrès de l’ADBU (vers Paris-ICA-SUV), Hélène Chambefort et Charlotte Maday
– International : la Conférence annuelle de Bruxelles de l’ICA et la délégation de l’AAF (vers Gérone-AC), Marina Dal Soglio et Marina Marchal
– Salon des maires : édition 2013 et présentation du guide Les archives se récolent, Nathalie Lopes et Agnès Dejob
– Éducation artistique et culturelle : une audition, et après ?, Jean-Philippe Legois et Elodie Belkorchia
– IABD et open data : une fédération d’associations et un groupe de travail incontournables (vers IFLA 2014), Cyril Longin et Pascaline Watier
– Astaré, c’est parti !
– Du rapport Blanchard à la journée interréseau, Histoire et mémoire des quartiers, Xavier de la Selle et Anne-Catherine Marin
– Des concours aux référentiels métiers, défendre la profession, Chloé Moser et Julien Benedetti
– Forum : présentation du livre EPub et lancement de l’appel à candidatures pour le Forum 2016, Benjamin Suc et Alice Grippon
Tour de France et dynamique régionale : une première
-Intervention de Katell Auguié
Bonjour à tous,
Je crois pouvoir dire que la démarche de dynamique associative entamée au lendemain de l’élection du nouveau conseil d’administration était une envie partagée par tous de longue date. Je pense notamment aux groupes « pour une association transversale et solidaire » initié en son temps par Christine Martinez et au « projet adhérent » initié par Xavier de la Selle.
Cette démarche de concertation est donc née d’une envie de la part des élus d’être en phase avec les besoins des membres de l’association, et plus largement de l’ensemble de la profession en décidant de s’adresser aussi aux archivistes non-adhérents. C’est une envie –surtout- de la part des adhérents d’être écoutés et entendus, de trouver leur place dans l’association et de se mettre au service d’une association dynamique.
Bref, une envie partagée par tous d’œuvrer pour une association qui nous ressemble !
Le chantier « dynamique associative » comporte deux phases, rythmées par nos assemblées générales : une première de constat, une seconde de propositions. Cette première année qui s’achève aujourd’hui a été très riche d’échanges. Un questionnaire très complet (trop long ?!) a permis à chacun de s’exprimer librement sur tous les sujets. Nous avons recueilli 1501 réponses. Le Tour de France qui l’accompagnait a permis de créer cette proximité tant attendue dans 16 régions ou interrégions puisque 400 personnes se sont déplacées pour débattre de notre association. Ce Tour de France a ainsi permis de réactiver nos groupes régionaux.
Je remercie chaleureusement les services qui nous ont reçus pendant le Tour de France ainsi que les personnes qui s’y sont déplacées et je laisse la parole à Claire Bernard-Deust, coordinatrice des groupes régionaux.
- Intervention de Claire Bernard-Deust
L’organisation du Tour de France : la réalité d’une dynamique régionale.
– Le tour de France a été organisé et accueilli, y compris dans les régions où il n’y avait pas de groupe constitué.
– Toutes les personnes contactées ont répondu avec enthousiasme et ont été très réactives.
C’est la preuve que les réseaux locaux existent et peuvent être facilement activés même s’ils ne sont pas constitués en groupe régional.
Pourquoi les groupes régionaux.
L’intérêt du réseau local :
– notamment pour les archivistes de « petits services », les archivistes isolés ;
– mais aussi pour les jeunes professionnels qui ne sont plus dans le réseau étudiant mais pas encore complètement insérés dans le réseau professionnel parce qu’ils n’ont pas de poste fixe et ne peuvent s’impliquer dans une section en particulier.
Il est aussi essentiel dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, où il est difficile pour beaucoup d’entre nous d’obtenir la prise en charge de frais de déplacement.
C’est un échelon important en dehors du réseau institutionnel pour :
– se connaître : on contacte plus facilement les collègues quand on a eu l’occasion de faire leur connaissance lors d’une réunion, d’une journée d’étude, etc. ;
– échanger, coopérer, travailler ensemble ;
– décloisonner : des adhérents venant de différentes sections / des archivistes du public et du privé peuvent ainsi se rencontrer.
La vie associative.
Les réunions locales :
– permettent d’être au courant de l’actualité de l’association et d’y participer lorsqu’on n’a pas toujours la possibilité de se déplacer sur des manifestations nationales ;
– sont des moments de vie associative et d’échanges professionnels.
Les coordinateurs régionaux.
– Il est important que la coordination d’un groupe régional soit assurée par une équipe.
– Ce sont souvent des personnes qui s’entendent bien, qui sont motivées, qui
apprécient de travailler ensemble sur des projets para-professionnels.
– On constate d’ailleurs qu’il est parfois difficile de trouver une « relève » lorsqu’une
équipe souhaite passer la main.
Bilan 2013.
– Une création de groupe : le groupe Caraïbes (Antilles-Guyane) ;
– Un passage de flambeau dans deux groupes :
- Bretagne-Pays-de-la-Loire,
- Provence-Alpes-Côte d’Azur ;
– Des groupes à relancer : - Centre,
- Auvergne-Limousin,
- Bourgogne-Franche Comté,
- Midi-Pyrénées,
- et quelques autres.
Archives et données de la recherche : du référentiel au ministère, en passant par le congrès de l’ADBU (vers Paris-ICA-SUV), Hélène Chambefort et Charlotte Maday
Pendant ce temps, dans le domaine de l’enseignement supérieur et la recherche....la question des données de la recherche s’est posée avec une grande acuité : sujet très vaste, il implique de nombreux acteurs autour de la confidentialité, du partage, de la mise à disposition au sein de la communauté scientifique et bien sûr de la conservation de ces données (pour la plupart électroniques). Nous avons, en tant qu’archiviste, un rôle important à jouer quant à la prise en charge, la collecte (raisonnée) et la conservation de ces données. Il nous semble en effet important de faire subsister le principe du respect de provenance et de respect de l’organisation du producteur lorsqu’il s’agit de réfléchir aux données de la recherche, car ces concepts sont peu connus des chercheurs comme des autres communautés de l’IST mais sont primordiaux dès qu’il s’agit de prouver la paternité d’une invention ou d’une idée.
En novembre dernier, plusieurs personnes de la section Aurore ont assisté au colloque du Havre organisé par l’ADBU sur ce thème. Suite à celui-ci, l’ADBU a proposé à notre section de participer à un groupe de travail sur ce sujet.
La section Aurore, a travers le groupe de travail sur les archives de la recherche (dont les conclusions et les travaux sont diffusés ou explicités dans diverses publications de l’AAF), s’est engagée très tôt dans les réflexions sur le sujet . Cela a notamment abouti a la création et la mise en ligne du référentiel de conservation des archives de la recherche, mais également a la définition du thème de la prochaine conférence annuelle sur les archives des ESR de l’ICA, autour des archives et données de la recherche, puis, suite à notre rencontre les responsables de l’information scientifique et technique du Ministère de l’Enseignement supérieur et la recherche, a l’intégration de la section Aurore et de ses archivistes dans les segments consacrés a l’archivage électronique (6) et aux données de la recherche (10) du projet Bibliothèque scientifique numérique.
D’autre part, la section Aurore avait initié en 2010 un rapprochement avec l’ Agence de mutualisation des universités et établissements d’enseignement supérieur et de recherche (AMUE), ayant pour finalité la publication d’un recueil de fiches pratiques (Guide bleu AMUE). La Section Aurore a été de nouveau approchée fin 2013 par l’AMUE, pour débuter un partenariat qui trouve une première concrétisation à travers la création très récente d’un groupe-métier (groupe de travail constitué par des professionnels et piloté par l’AMUE) qui aura pour mission de prolonger la réflexion vers l’évaluation, la description, la recommandation et la mise en place de procédures d’archivage au sein des établissements partenaires.
International : la Conférence annuelle de Bruxelles de l’ICA et la délégation de l’AAF (vers Gérone-AC), Marina Dal Soglio et Marina Marchal
Salon des maires : édition 2013 et présentation du guide Les archives se récolent
- Intervention de Nathalie Lopes
Pour la première fois, l’AAF a participé au salon des Maires qui s’est tenu porte de Versailles du 19 au 21 novembre 2013.
Organisé par l’Association des Maires de France et le Groupe moniteur, cette manifestation est un lieu de rencontres et d’échanges entre les différents acteurs, publics ou privés, œuvrant pour les collectivités territoriales. Il se décompose en deux parties : 5 pavillons d’exposition et des salles pour des conférences à l’intention des élus.
Selon les organisateurs, le bilan de l’édition 2013 est plutôt positif avec 800 exposants sur près de 55.000 m² et surtout une fréquentation en hausse de 8% par rapport à 2012 avec près de 60.000 visiteurs composés essentiellement :
– d’élus locaux, maires, adjoints, conseillers municipaux, présidents de syndicat ou de communauté de communes. Les élus de petites ou moyennes collectivités étaient les plus représentés.
– et des fonctionnaires territoriaux toutes filières confondues
En ce qui concerne le stand de l’AAF, 16 personnes se sont relayées sur les 3 jours pour le tenir et transmettre, auprès des visiteurs et des autres exposants, le message de l’Association. A savoir :
– Faire connaître l’AAF auprès des élus locaux,
– Expliquer le rôle, les missions et les tâches d’un service d’archives et d’un archiviste,
– Rappeler aux élus et aux fonctionnaires leurs obligations en matière d’archives,
– Valoriser notre métier et notre savoir faire
Les échanges avec les visiteurs ont été très fructueux et ont permis de lister les préoccupations des élus et en particulier leurs difficultés à appliquer la règlementation en matière d’archives que ce soit la collecte, l’élimination, et la consultation des documents.
D’autres sujets ont aussi été évoqués comme les difficultés liées à la dématérialisation des actes et des procédures ou bien celles liées à la valorisation des fonds.
Étant donné que le sujet omniprésent de l’édition 2013 du salon était la réforme des rythmes scolaires, les échanges concernaient aussi la possibilité pour les archivistes de s’impliquer dans sa mise en place par la création d’ateliers.
Afin de nous aider à faire passer notre message, l’AAF proposait des documents pouvant intéresser autant les élus, quelque soit la taille de leur collectivité, que les fonctionnaires.
Ces fiches pratiques concernaient :
– Le récolement en période électorale
– La tenue des registres des actes administratifs
– Les missions d’un service d’archives et comment faire fructifier ce service
Une documentation sur les publications de l’AAF et sur le Centre de formation était mise à disposition des visiteurs ainsi qu’une fiche relative aux formations universitaires.
Le salon a aussi permis de prendre des contacts avec d’autres partenaires, comme les ministères présents au salon, les associations, la presse....
Pour cette première présence, le bilan peut être considéré comme très positif à plusieurs niveaux :
– Les rencontres avec les partenaires qu’ils soient institutionnels ou associatifs.
– Les échanges avec les élus et les fonctionnaires.
Nous avons pu constater que la notion d’archives était bien connue des élus et des fonctionnaires mais qu’il était encore nécessaire de travailler sur nos missions et notre rôle.
Étant donné ce bilan positif, le conseil d’administration a décidé de renouveler l’opération pour le prochain salon des Maires qui est prévu du 25 au 27 novembre 2014.
-Intervention d’Agnès Dejob
Le contexte de lancement de ce petit guide est idéal. Entre les deux tours des élections municipales, quelques uns entrevoient la perspective du récolement réglementaire. Et quel lieu aurait été plus approprié, la préparation de l’emménagement sur ce site des Archives nationales ayant entraîné un des récolements les plus gigantesques de l’histoire de l’humanité ?
Mais un des défis, pour les auteures, Katell Auguié et moi-même, a été de ne pas s’adresser qu’aux archivistes du secteur public. Nous avons voulu donner un outil aussi adapté aussi aux services d’archives du privé, la tenue du récolement étant, bien entendu, un socle sur lequel repose l’organisation d’une grande partie du travail de l’archiviste. Pour faciliter la lecture et permettre le tri entre les informations concernant spécifiquement le récolement réglementaire et les autres, nous avons utilisé un système de pictogramme.
Vous trouverez, dans ce guide, outre le chapitre introductif rappelant les enjeux, une structure organisée autour de deux principaux chapitres :
– L’un est consacré à la conduite du projet. Il vise à aider chacun à ajuster les objectifs de son récolement à ses moyens et à ses besoins, en se posant les bonnes questions à l’avance (par exemple : si des locaux de conservation sont suspects, on y poussera plus loin le relevé d’informations sur l’état sanitaire ; si le service dispose d’une bonne collection d’instruments de recherche, on sait d’avance que l’identification des documents sera plus rapide ; etc.). Nous y évoquons la question des moyens, matériels et humains, et de l’organisation nécessaires ; ainsi que celle des utilisations du récolement, car il ne s’agit pas de refermer le dossier une fois que l’opération est achevée, puisque c’est bien au contraire un outil de planification de campagnes de traitement intellectuel et physique des archives et d’aménagements des locaux ; c’est en outre une opportunité de communiquer sur son fonds et son métier avec différents types d’interlocuteurs.
– Un autre chapitre, plus pratico-pratique, est consacré au déroulement des opérations. Il propose une méthode de relevé topographique, avec de petits conseils, par exemple ce qu’il peut être utile de noter pour vous-même même si ce n’est pas obligatoire, ou au contraire ce dans quoi il ne faut pas s’engager, mais remettre à plus tard… ; ou encore des éléments pour vous aider à trouver votre définition de ce qui distingue un document en « bon » état d’un document en « mauvais » état ou un conditionnement « adapté » d’un non adapté. Ce même chapitre rappelle les types d’informations à recueillir pour le procès-verbal qui sera dressé, sur l’histoire du fonds, de sa constitution, les locaux, les mesures de sécurité…
Avant de finir, je rappelle que ce guide fait partie d’une formidable collection des « petits guides » du centre de formation, dont c’est le cinquième, et pas le dernier, puisque – nous l’avons évoqué en réunion de la Commission « Formation - emploi – métier » hier – plusieurs projets existent dont un, sur les archives électroniques, pour 2014.
Encore un mot pour remercier nos nombreux, minutieux et encourageants relecteurs, dont la liste est bien sûr dans le guide, à Aude Collet, à tous ceux qui ont participé d’une manière ou d’une autre… et à Katell, pour le plaisir de cette collaboration.
Éducation artistique et culturelle : une audition, et après ?, Jean-Philippe Legois et Elodie Belkorchia
Astaré, c’est parti !
Des concours aux référentiels métiers, défendre la profession
- Intervention de Julien Benedetti
Dans le cadre des travaux de la Commission Formation, Emploi, Métiers (Cofem), Chloé Moser (présidente de la commission) a proposé à Julien Benedetti (président de l’Aeda-UP et membre de la Cofem) de prendre la parole lors de l’assemblée générale de l’Association des Archivistes Français (AAF) mercredi 26 mars dernier.
Vous trouverez en suivant ce lien son intervention.
- Intervention de Chloé Moser
L’année 2013 s’annonçait prometteuse pour les archivistes avec une belle moisson de concours : 4 pour la fonction publique territoriale et 1 pour la fonction publique d’Etat. Malheureusement, elle a été plutôt synonyme de grandes déceptions et révélatrice d’une profonde inquiétude…
Outre les problèmes, désormais traditionnels, d’inscription au concours d’assistant principal de conservation du patrimoine (catégorie B+), nous avons eu la désagréable surprise de découvrir les mêmes problèmes d’inscription au concours d’assistant de conservation du patrimoine (catégorie B). Dans les 2 cas, il s’agit d’un manque de reconnaissance de nos diplômes, formations initiales, mais aussi de nos expériences ou réalisations d’archivistes.
Plus encore, les résultats publiés en fin d’année pour le concours d’attaché de conservation du patrimoine et celui de conservateur ont pu révéler le réel danger qui menace la profession d’archiviste : des pertes de postes dont les collectivités ont pourtant besoin, des épreuves et sujets très souvent inadaptés à la réalité du métier et de son exercice dans les administrations et collectivités, une grande déception pour de nombreux collègues aspirant à sécuriser leur situation professionnelle mais qui ne correspondent pas aux exigences des concours.
L’AAF a donné une place importante et désormais affichée à cette action en faveur des statuts et concours de la fonction publique avec la refondation de la Commission Formation en Commission Formation, Emploi, Métiers et la création d’un groupe « statuts et concours de la fonction publique », composé de 15 archivistes aux profils variés. Cette action, au-delà des concours et au sein de la COFEM, n’a pas lieu seulement pour les archivistes du public mais pour la défense de toute la profession, par le biais du groupe « Métiers ».
Les actions de l’AAF et de la COFEM sur ces 2 thématiques se sont déclinées l’année dernière en 4 communiqués, plusieurs courriers adressés aux ministères, SIAF, DGCL, etc., (et même 2 réponses !), des rencontres avec la DGCL, des rencontres et un dialogue avec les associations des professions sœurs (bibliothécaires, documentalistes, archéologues). Nous avons également élaboré un état des lieux de l’ensemble des problématiques liées aux concours et au statut des archivistes de la fonction publique, publié 4 nouvelles fiches métiers issues du référentiel. Référentiel qui sera d’ailleurs mis à jour cette année sur le fond et sur la forme.
Mais, dans ce contexte grave de perte de postes, de non reconnaissance de nos spécificités dans les épreuves, de précarisation d’une partie de nos collègues dans des situations souvent inadmissibles et aussi, dans ce contexte d’élections, je souhaite aujourd’hui faire appel à vous tous, « travailleuses, travailleurs », archivistes du public comme du privé ! Un appel pour que nous ayons bien conscience que, sur ce sujet, il ne sera pas possible d’obtenir des avancées et des modifications satisfaisantes si nous ne sommes pas rassemblés dans un message unique, clair et tranché. Un appel pour que chaque archiviste se sente concerné par ces problématiques récurrentes de concours, un appel pour que nous soyons coordonnés et réunis pour continuer à mieux défendre notre profession…
Dans ce souci d’union des archivistes autour de nos propositions, nous avons souhaité également et à nouveau remercier l’AEDA-UP qui a affiché une motion de soutien à notre dernier communiqué sur les concours d’attaché de conservation du patrimoine et de conservateur, je cède la parole tout de suite à Julien Benedetti, son président…
Chloé MOSER
Présidente de la Commission Formation, Emploi, Métiers, membre des groupes « Concours et statuts de la fonction publique », « Métiers » au sein de la Commission.