La section des archivistes des universités, rectorats, organismes de recherche et - mouvements - étudiants (AURORE) de l’AAF organise chaque année une journée d’études ouverte à tous (archivistes, chercheurs, responsables de service ou d’établissement...). Cette année, le thème retenu pour cette journée est « Les pratiques de collecte et de classement dans l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche ».
La journée d’études aura pour objectif, autour des deux fonctions du traitement archivistique que sont la collecte et le classement, de s’interroger sur les spécificités des services d’archives des établissements concourant à l’éducation, l’enseignement et la recherche, en identifiant des problématiques communes et les enjeux actuels. L’appel est ouvert aux collègues européens, dont le statut des services d’archives est généralement différent, qui pourront ainsi éclairer les réflexions de manière complémentaire.
Les organisateurs en charge du programme accepteront des propositions en lien – mais pas exclusivement – avec les axes suivants :
– 1 – Politique de collecte et culture d’établissement. Quels périmètres définir dans la collecte des archives de la communauté universitaire et/ou scientifique ? En quoi, les versements, les dépôts et dons contribuent-ils au sentiment d’appartenance à l’établissement ? Quels moyens et leviers d’action pour une collecte efficace ? Quels sont les meilleurs moments pour une collecte efficace (traitements réguliers ; mutation, départ à la retraite des agents ; réorganisations administratives) ? Peut-on innover pour une collecte efficace ? Le cas échéant, une collaboration est-elle envisageable entre les établissements et les structures de tutelle ?
– 2 – Place des producteurs dans la collecte et le classement. Quelles collaborations mener entre services d’archives et producteurs ? Faut-il formaliser les relations ? L’appui hiérarchique est-il nécessaire / indispensable, ou au contraire contre-productif ? Comment capitaliser les relations informelles que le service d’archives peut entretenir ? Quelle aide attendre des chercheurs (ou des personnels du laboratoire) pour appréhender un fonds d’archives scientifique que l’archiviste ne maitrise pas ? Le tri est-il une preuve de l’expertise de l’archiviste ?
– 3 – Collecte et classement, entre fonctions administrative et patrimoniale. Quel système de cotation et quel cadre de classement adopter pour les archives des établissements d’enseignement supérieur, des rectorats et des organismes de recherche ? Le versement des archives historiques vers un service d’archives public a-t-il une incidence sur le cadre de classement ? Comment envisager et par quels moyens peut on maintenir la cohérence des fonds et des séries lorsqu’on verse les archives en série continue ?
Les organisateurs étudieront les propositions individuelles ou collectives qui devront parvenir sous la forme d’un texte court (2500 signes maximum, espaces compris) à l’adresse suivante : damien.hamard@univ-angers.fr pour le 30 juin.