Appel à communication

Les pratiques de collecte et de classement dans l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche

Début octobre, la section Aurore de l’AAF organisera une journée d’études sur le thème « Les pratiques de collecte et de classement dans l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche » et lance un appel à communication.

Section Aurore   mardi 29 mai 2012
  • Imprimer

La sec­tion des archi­vis­tes des uni­ver­si­tés, rec­to­rats, orga­nis­mes de recher­che et - mou­ve­ments - étudiants (AURORE) de l’AAF orga­nise chaque année une jour­née d’études ouverte à tous (archi­vis­tes, cher­cheurs, res­pon­sa­bles de ser­vice ou d’établissement...). Cette année, le thème retenu pour cette jour­née est « Les pra­ti­ques de col­lecte et de clas­se­ment dans l’éducation, l’ensei­gne­ment supé­rieur et la recher­che ».
La jour­née d’études aura pour objec­tif, autour des deux fonc­tions du trai­te­ment archi­vis­ti­que que sont la col­lecte et le clas­se­ment, de s’inter­ro­ger sur les spé­ci­fi­ci­tés des ser­vi­ces d’archi­ves des établissements concou­rant à l’éducation, l’ensei­gne­ment et la recher­che, en iden­ti­fiant des pro­blé­ma­ti­ques com­mu­nes et les enjeux actuels. L’appel est ouvert aux col­lè­gues euro­péens, dont le statut des ser­vi­ces d’archi­ves est géné­ra­le­ment dif­fé­rent, qui pour­ront ainsi éclairer les réflexions de manière com­plé­men­taire.
Les orga­ni­sa­teurs en charge du pro­gramme accep­te­ront des pro­po­si­tions en lien – mais pas exclu­si­ve­ment – avec les axes sui­vants :
 1 – Politique de col­lecte et culture d’établissement. Quels péri­mè­tres défi­nir dans la col­lecte des archi­ves de la com­mu­nauté uni­ver­si­taire et/ou scien­ti­fi­que ? En quoi, les ver­se­ments, les dépôts et dons contri­buent-ils au sen­ti­ment d’appar­te­nance à l’établissement ? Quels moyens et leviers d’action pour une col­lecte effi­cace ? Quels sont les meilleurs moments pour une col­lecte effi­cace (trai­te­ments régu­liers ; muta­tion, départ à la retraite des agents ; réor­ga­ni­sa­tions admi­nis­tra­ti­ves) ? Peut-on inno­ver pour une col­lecte effi­cace ? Le cas échéant, une col­la­bo­ra­tion est-elle envi­sa­gea­ble entre les établissements et les struc­tu­res de tutelle ?
 2 – Place des pro­duc­teurs dans la col­lecte et le clas­se­ment. Quelles col­la­bo­ra­tions mener entre ser­vi­ces d’archi­ves et pro­duc­teurs ? Faut-il for­ma­li­ser les rela­tions ? L’appui hié­rar­chi­que est-il néces­saire / indis­pen­sa­ble, ou au contraire contre-pro­duc­tif ? Comment capi­ta­li­ser les rela­tions infor­mel­les que le ser­vice d’archi­ves peut entre­te­nir ? Quelle aide atten­dre des cher­cheurs (ou des per­son­nels du labo­ra­toire) pour appré­hen­der un fonds d’archi­ves scien­ti­fi­que que l’archi­viste ne mai­trise pas ? Le tri est-il une preuve de l’exper­tise de l’archi­viste ?
 3 – Collecte et clas­se­ment, entre fonc­tions admi­nis­tra­tive et patri­mo­niale. Quel sys­tème de cota­tion et quel cadre de clas­se­ment adop­ter pour les archi­ves des établissements d’ensei­gne­ment supé­rieur, des rec­to­rats et des orga­nis­mes de recher­che ? Le ver­se­ment des archi­ves his­to­ri­ques vers un ser­vice d’archi­ves public a-t-il une inci­dence sur le cadre de clas­se­ment ? Comment envi­sa­ger et par quels moyens peut on main­te­nir la cohé­rence des fonds et des séries lorsqu’on verse les archi­ves en série conti­nue ?

Les orga­ni­sa­teurs étudieront les pro­po­si­tions indi­vi­duel­les ou col­lec­ti­ves qui devront par­ve­nir sous la forme d’un texte court (2500 signes maxi­mum, espa­ces com­pris) à l’adresse sui­vante : damien.hamard@u­niv-angers.fr pour le 30 juin.

Retour en haut de la page