L’IABD… dénonce la destruction et la dispersion du Patrimoine culturel

Communiqué de l’IABD...

jeudi 30 avril 2015
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Les pro­fes­sion­nels fran­çais du patri­moine, des archi­ves, des biblio­thè­ques et de la docu­men­ta­tion dénon­cent la des­truc­tion et la dis­per­sion du patri­moine cultu­rel (Archives, manus­crits, œuvres d’art, monu­ments, musées et sites archéo­lo­gi­ques…)

  • parce que détruire le patrimoine culturel, c’est annihiler la mémoire et l’histoire, c’est déraciner l’Humanité,
  • parce que connaître, conserver, mettre en valeur, et transmettre le patrimoine culturel,
  • c’est, avant tout, partager l’appréciation de la beauté, et favoriser les échanges intellectuels,
  • c’est permettre à tous de connaître l’autre à travers sa culture,
  • c’est participer au « vivre ensemble »,
  • c’est contribuer au développement économique des territoires.

Nous, pro­fes­sion­nels du patri­moine, mem­bres des asso­cia­tions de pro­fes­sion­nels en charge, en France, du déve­lop­pe­ment de la connais­sance, de la conser­va­tion, de la trans­mis­sion et de la mise en valeur du patri­moine cultu­rel :

  • dénonçons les atteintes irrémédiables faites au patrimoine culturel de l’Humanité en Afrique et au Moyen-Orient ;
  • assurons de tout notre soutien et de toute notre solidarité les populations et nos collègues professionnels du patrimoine dans les pays atteints par la folie destructrice ;
  • demandons que tous les moyens y compris judiciaires, financiers, fiscaux, mais aussi intellectuels… soient pris pour arrêter les destructions et préserver pour tous les trésors culturels qui appartiennent au monde ;
  • souhaitons voir développer, en France et dans le monde entier, les échanges de formation entre professionnels, en particulier au profit des régions du monde soumises aux destructions ;
  • souhaitons contribuer à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels en rappelant la diligence impérative des acteurs du marché de l’art à l’égard des œuvres susceptibles de provenir des lieux de guerre par la diffusion des listes rouges publiées par l’ICOM mises à jour en permanence.

Liste Rouge d’urgence des biens cultu­rels syriens en péril

Liste Rouge d’urgence des anti­qui­tés ira­kien­nes en péril

Nous sou­hai­tons contri­buer en France au déve­lop­pe­ment de la sen­si­bi­li­sa­tion des publics à la connais­sance et à la pré­ser­va­tion du patri­moine cultu­rel, pre­mier moyen, pour tout citoyen, d’appré­cia­tion tan­gi­ble de la culture.

Les asso­cia­tions signa­tai­res

AAF (Association des archi­vis­tes fran­çais)
ABF (Association des biblio­thé­cai­res de France)
ACIM (Association de coo­pé­ra­tion des pro­fes­sion­nels de l’infor­ma­tion musi­cale)
ADBDP (Association des direc­teurs de biblio­thè­ques dépar­te­men­ta­les de prêt)
ADBGV (Association des direc­teurs des biblio­thè­ques muni­ci­pa­les et inter­com­mu­na­les des gran­des villes de France)
ADBS (Association des pro­fes­sion­nels de l’infor­ma­tion et de la docu­men­ta­tion)
ADCRFCB (Association des direc­tri­ces et direc­teurs de centre régio­nal de for­ma­tion aux car­riè­res des biblio­thè­ques)
ADDNB (Association pour le déve­lop­pe­ment des docu­ments numé­ri­ques en biblio­thè­que)
CFI-bd (Comité fran­çais inter­na­tio­nal – biblio­thè­ques et docu­men­ta­tion)
FADBEN (Fédération des ensei­gnants docu­men­ta­lis­tes de l’Education natio­nale)
AGCCPF (Association Générale des col­lec­tions Publiques de France)
Interdoc (Association des docu­men­ta­lis­tes de col­lec­ti­vi­tés ter­ri­to­ria­les)
Réseau Carel (Coopération pour l’accès aux res­sour­ces électroniques en biblio­thè­que)

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