le 29 janvier 2021, en distanciel

Journée de la section des archivistes des administrations centrales et des opérateurs de l’Etat

 
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Lieu :
en dis­tan­ciel

Thème :

« Etat cen­tral, Etat déconcen­tré : quel­les syner­gies ? »

Horaires :

8h45-17h

Programme

Matinée  :

8H45 : Ouverture de la ses­sion/Accueil
9H00 : Introduction

9H15/9H45 : Intervention de Mélanie REBOURS, chef du bureau du Contrôle et de la col­lecte des archi­ves publi­ques au Service inter­mi­nis­té­riel des Archives de France (SIAF) et de Charlène ORDONNEAU, res­pon­sa­ble du ser­vice archi­ves à la Caisse natio­nale des allo­ca­tions fami­lia­les (CNAF) : « Mise en œuvre d’une coor­di­na­tion natio­nale et expé­ri­men­ta­tion de nou­vel­les métho­des de sélec­tion pour les archi­ves des Caisses d’Allocations Familiales »
« Ces der­niers mois, la CNAF et le SIAF ont entre­pris plu­sieurs actions visant à faci­li­ter la mise en œuvre du contrôle scien­ti­fi­que et tech­ni­que sur les archi­ves des CAF. L’objec­tif de la CNAF était d’amé­lio­rer la ges­tion des archi­ves cou­ran­tes et inter­mé­diai­res de ses cais­ses loca­les en impul­sant une dyna­mi­que de réseau et en dif­fu­sant des outils adé­quats et har­mo­ni­sés à l’échelle natio­nale.
Le SIAF et la mis­sion des archi­ves des minis­tè­res sociaux ont contri­bué à la relec­ture de ces tra­vaux et ont saisi cette oppor­tu­nité pour pro­po­ser de nou­vel­les métho­des de sélec­tion. Le nou­veau réfé­ren­tiel de ges­tion des archi­ves des CAF laisse plus de liber­tés aux archi­ves dépar­te­men­ta­les dans la déter­mi­na­tion du sort final tout en leur met­tant à dis­po­si­tion des outils d’évaluation. Cette métho­do­lo­gie, qui fait actuel­le­ment l’objet d’une concer­ta­tion, pour­rait être géné­ra­li­sée à l’avenir. »

9H45/10H15 : Questions/répon­ses

10H15-10H45 : Intervention de Magali LACHĖVRE, conser­va­teur du patri­moine au Service his­to­ri­que de la Défense :
« Depuis Colbert, le minis­tère de la Guerre, de la défense puis des armées dis­pose de son propre ser­vice d’archi­ves inté­gré, à l’instar du minis­tère des affai­res étrangères. D’abord orga­nisé par arme en quatre ser­vi­ces dis­tincts qui ont fusionné en 2005, le ser­vice his­to­ri­que de la défense a pour tâche de rem­plir cette mis­sion de col­lecte, mais aussi de conser­va­tion, de clas­se­ment, de com­mu­ni­ca­tion et de valo­ri­sa­tion des archi­ves du minis­tère. Si cette situa­tion par­ti­cu­lière, en pla­çant l’ensem­ble de la chaîne archi­vis­ti­que au sein même du pro­duc­teur, pré­sente des atouts majeurs, l’his­toire du minis­tère avec ses « cultu­res d’arme » par­fois très dif­fé­ren­tes ainsi que la généa­lo­gie com­plexe du ser­vice his­to­ri­que font de ce der­nier un orga­nisme hété­ro­gène, mêlant les carac­té­ris­ti­ques d’une admi­nis­tra­tion cen­trale et de ser­vi­ces déconcen­trés, qui a mis du temps à affir­mer son iden­tité et à cons­truire son unité. L’éclatement géo­gra­phi­que, thé­ma­ti­que et cultu­rel de ses dif­fé­ren­tes bran­ches repré­sente un défi qu’il relève en s’appuyant sur la tran­si­tion numé­ri­que, vec­teur de pro­fes­sion­na­li­sa­tion et d’har­mo­ni­sa­tion des pra­ti­ques, pour faire conver­ger les énergies vers une action coor­don­née et effi­cace. »

10H45-11H15 : Questions-Réponses

11H15-11H45 : Témoignages de Nathan BURLON, étudiant en master de scien­ces poli­ti­ques, spé­cia­lité socio­lo­gie des ins­ti­tu­tions poli­ti­ques, à l’uni­ver­sité Paris-1 Panthéon-Sorbonne et de Adrien DECOURT, étudiant en Master de recher­che en Histoire-Economique Contemporaine à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et en master d’économie de l’envi­ron­ne­ment, de l’énergie et des Transports à AgroParisTech : « La recher­che his­to­ri­que dans les fonds publics »
« Les témoi­gna­ges nous pré­sen­te­ront le point de vue de cher­cheurs sur le sujet, et en par­ti­cu­lier les ques­tions de l’iden­ti­fi­ca­tion des pro­duc­teurs des sour­ces et de leur loca­li­sa­tion, plus par­ti­cu­liè­re­ment lorsqu’elles n’ont pas encore été ver­sées aux ser­vi­ces d’archi­ves publi­ques, de l’exis­tence ou non d’ins­tru­ments de recher­ches et leurs condi­tions d’accès, de la néces­sité ou non de deman­der une déro­ga­tion pour consul­ter les fonds ainsi que de la faci­lité de l’obte­nir, des condi­tions d’accès aux docu­ments (dépla­ce­ments, salle de lec­ture….) ainsi que de l’impact de la crise sani­taire que nous tra­ver­sons sur la pour­suite des tra­vaux de recher­che. »

11H45-12H15 : Questions-Réponses

  PAUSE DEJEUNER -

Après-midi :
13H30-14H00 : Intervention d’Olivier MUTH, pré­cé­dem­ment direc­teur des archi­ves dépar­te­men­ta­les des Hauts-de-Seine : « Petite ou grande échelle : quelle col­lecte pour les archi­ves des opé­ra­teurs de l’Etat ? L’exem­ple du sec­teur envi­ron­ne­ment-trans­port dans les Hauts-de-Seine »
« Depuis les années 1960 et plus encore depuis les années 1980, l’État créé ou érige en « opé­ra­teurs » un nombre tou­jours crois­sant de ser­vi­ces sec­to­riels. Si l’admi­nis­tra­tion des archi­ves s’est préoc­cu­pée assez tôt du sort des archi­ves pro­dui­tes par ces orga­nis­mes publics, en for­ma­li­sant un corpus régle­men­taire et tech­ni­que, la situa­tion souf­fre de nom­breu­ses excep­tions et par­ti­cu­la­ri­tés. Le sec­teur de l’envi­ron­ne­ment et des trans­ports illus­tre assez bien les dif­fé­rents cas de figure que l’on peut ren­contrer avec les opé­ra­teurs de l’État au niveau local et les répon­ses, prag­ma­ti­ques, mises en œuvre pour le contrôle et la col­lecte de leurs archi­ves. Le cas des Hauts-de-Seine est ici abordé avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie, la direc­tion ter­ri­to­riale de l’Agence de l’envi­ron­ne­ment et de la maî­trise de l’énergie (deve­nue Agence de la tran­si­tion écologique), la sub­di­vi­sion de Suresnes de Voies navi­ga­bles de France et l’agence por­tuaire de Gennevilliers du Port auto­nome de Paris (devenu Ports de Paris). »

14H00-14H30 : Questions-Réponses

14H30-15H00 : Intervention d’Hélène LAVERDURE, conser­va­trice et direc­trice géné­rale des Archives natio­na­les du Québec et de Normand CHARBONNEAU, biblio­thé­caire et Archiviste du Canada adjoint : «  La ges­tion des docu­ments et des archi­ves au Canada et au Québec : entre gran­deurs et aspi­ra­tions  »
« La pré­sen­ta­tion à deux voix abor­dera la nature et le fonc­tion­ne­ment des « sys­tè­mes » archi­vis­ti­ques cana­dien et qué­bé­cois et les inter­re­la­tions entre les réseaux qui les com­po­sent. Elle pré­sen­tera aussi les dif­fé­ren­ces fon­da­men­ta­les d’appro­che entre cer­tai­nes de ces com­po­san­tes. »

15H00/15H30 : Questions-Réponses

15H30-16H00 : Intervention de Sandrine HEISER, chef de projet pour l’accès à dis­tance sécu­risé aux Archives natio­na­les : « Vers une modé­li­sa­tion de l’accès sécu­risé à dis­tance aux docu­ments conser­vés par les Archives natio­na­les ».
« Alors que la nou­velle stra­té­gie des Archives natio­na­les se cons­truit sur le cadre stra­té­gi­que commun de moder­ni­sa­tion des archi­ves (2020-2024), com­ment répon­dre de manière opé­ra­tion­nelle à l’axe 2 pour faci­li­ter l’accès aux archi­ves nati­ve­ment numé­ri­ques ? Les Archives natio­na­les ont lancé une étude de cadrage sur les condi­tions per­met­tant un accès sécu­risé aux archi­ves conser­vées par l’ins­ti­tu­tion qui se ter­mi­nera en février. Elle ser­vira de pré-cadrage au projet « accès à dis­tance » afin de pro­po­ser un nou­veau ser­vice aux Archives dépar­te­men­ta­les (et plus lar­ge­ment au grand public), qui s’ins­crit dans l’offre de ser­vi­ces numé­ri­ques glo­bale de l’ins­ti­tu­tion. Dans ce contexte, cette inter­ven­tion vise à pré­sen­ter la démar­che et les pre­miè­res pistes sui­vies en pla­çant tou­jours les usa­gers aux cœur de la réflexion. »

16H00-16H30 : Questions-Réponses

16H30 : Conclusion de la jour­née

Inscriptions

Billetterie Weezevent

Si vous ne visua­li­sez pas le module, cli­quez sur ce lien
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 Documents à télécharger


(Word – 15.4 kio)
        
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