En partenariat avec l’Association des Archivistes Français, Casa Mémoire et FLIM, ainsi que la Direction générale des relations internationales, et la Direction du développement et de l’action culturelle à la Ville de Bordeaux.
Date :
Samedi 15 septembre 2012
A partir de 18 heures
Lieu :
Archives municipales de Bordeaux
71, rue du Loup
33000 Bordeaux
tel. : 05 56 10 20 55
fax : 05 56 52 43 24
bordeaux.fr
Entrée libre dans la mesure des places disponibles.
18 heures
Conférence de M. Jamaa Baïda, directeur des Archives du Maroc : « Quelle gestion des archives pour le Maroc en transition démocratique ? »
Rencontre animée par M. Bernard Lachaise, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bordeaux III.
Jamaâ Baïda est né à Tiznit (Maroc) en 1955. Il est depuis 1982 enseignant-chercheur à l’Université Mohammed V de Rabat. Ancien secrétaire général de l’Association Marocaine Pour la Recherche Historique (AMRH), il est membre fondateur et coordinateur du Groupe de Recherches et d’Etudes sur le Judaïsme Marocain (GREJM), membre du Groupe de Recherche Islamo-Chrétien (GRIC). Il est également membre du Comité de Rédaction de Hespéris-Tamuda et ancien directeur de la revue La Recherche Historique. En 2011, il a été nommé directeur des Archives du Maroc.
19 heures
Projection du film « Ana L’Hay. 7 histoires ½ », réalisé par Chadwane Bensalmia et Yasmine Hadoumi (2012), 65 minutes.
Produit par Casamemoire, ce documentaire sur le quartier Hay Mohammadi à Casablanca a pour objectif d’œuvrer à la réhabilitation et à la préservation active de la mémoire de ce quartier et de favoriser le processus de réconciliation nationale. Il permet une meilleure connaissance de son passé et de son vécu, et une transmission aux générations futures.
Ce film a vu le jour grâce au partenariat avec les associations Initiative Urbaine, le Forum Saâda et avec l’appui du Conseil national des droits de l’Homme, de la Fondation CDG et de l’Union Européenne, dans le cadre du programme de réparation communautaire.
Le programme de réparation communautaire, qui a été lancé en 2007 sous la présidence du Conseil national des droits de l’Homme (ancien Conseil consultatif des droits de l’Homme), est destiné aux régions et communautés considérées avoir souffert collectivement, de manière directe ou indirecte, des séquelles des violations graves des droits de l’Homme perpétrées dans le passé, en intégrant une dimension de réconciliation basée sur la reconnaissance de la responsabilité de l’Etat, et le rétablissement de la confiance dans l’Etat et ses institutions. A ce titre, ce programme bénéficie du soutien de l’Union européenne et de partenaires gouvernementaux, institutionnels et d’organisations internationales, afin de développer des projets qui visent au renforcement des capacités des acteurs locaux, à la préservation positive de la mémoire et à l’instauration de la gouvernance locale à travers le renforcement des capacités des acteurs locaux.