Partenariats de l’AAF

L’AAF travaille en collaboration avec différents acteurs de la vie professionnelle en France comme à l’international :
 Wikimédia
 Avenio-utilisateurs
 L’Ina
 Les Archives nationales
 Le Service interministériel des archives de France
 E-Futura
 L’APSV
 L’Association des archivistes du Québec
 l’ICA
 Le bouclier bleu France
 ASF (Archivistes sans frontières)
 Le PIAF (Portail international d’archivistique francophone)

mardi 14 avril 2009
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Les partenariats de l’AAF en France

Le Bouclier bleu France

Le Bouclier Bleu est l’équivalent de la Croix Rouge pour le domaine cultu­rel : sym­bole choisi par la Convention pour la pro­tec­tion des biens cultu­rels en cas de conflit armé adop­tée à La Haye, en 1954, à la suite des des­truc­tions mas­si­ves infli­gées au patri­moine cultu­rel au cours de la Seconde Guerre mon­diale, il a donné son nom à un comité inter­na­tio­nal crée en 1996. Son prin­ci­pal objec­tif est de pro­té­ger le patri­moine cultu­rel mon­dial en cas de guerre ou de catas­tro­phe natu­relle.

Les orga­ni­sa­tions fon­da­tri­ces du Bouclier Bleu sont :
 le Conseil International des Archives (ICA)
 le Conseil International des Musées (ICOM)
 le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS)
 la Fédération Internationale des Associations de Bibliothécaires et des Bibliothèques (IFLA)

Le site est consul­ta­ble à l’adresse sui­vante : www.bou­clier-bleu.fr

Nous orga­ni­sons une for­ma­tion « Définir et appli­quer un plan d’urgence » en par­te­na­riat avec le BBF.

Wikimédia

En 2020 l’Association des archi­vis­tes fran­çais et Wikimédia France déci­dent de nouer un par­te­na­riat cadre autour des valeurs de libre par­tage du patri­moine et de la trans­mis­sion des savoirs. Voici les enjeux et des­sous d’une col­la­bo­ra­tion pensée pour le long terme.

Une col­la­bo­ra­tion ouverte aux mul­ti­ples oppor­tu­ni­tés

Nous sommes avant l’été 2019 et les deux ins­ti­tu­tions se retrou­vent déjà autour des oppor­tu­ni­tés qu’offrent les pro­jets Wikimédia pour les archi­vis­tes dans le cadre de leur mis­sion de dif­fu­sion et valo­ri­sa­tion de leurs riches­ses patri­mo­nia­les. C’est ici que les deux par­te­nai­res se ren­contrent, dans l’accom­pa­gne­ment des pro­fes­sion­nels des archi­ves sur la dif­fu­sion et la valo­ri­sa­tion de leurs fonds via des sup­ports gra­tuits, péren­nes, acces­si­bles à toutes et à tous.
L’idée d’un par­te­na­riat cadre voit le jour et les for­ma­tions aux pro­jets Wikipédia, Wikimedia Commons et Wikidata à des­ti­na­tion des mem­bres de l’AAF s’impo­sent comme action réfé­rente. Ces démar­ches d’ouver­ture des don­nées et de conte­nus ont la par­ti­cu­la­rité de faire appel aux licen­ces libres Creative Commons dont les pro­jets du mou­ve­ment Wikimedia uti­li­sent a minima la licence CC BY-SA.
Favoriser la montée en com­pé­tence des archi­vis­tes
Cette col­la­bo­ra­tion est donc l’oppor­tu­nité d’insé­rer un pro­gramme dédié à la dif­fu­sion et la valo­ri­sa­tion des fonds déte­nus par les archi­ves sur les dif­fé­rents pro­jets Wikimédia.
L’AAF pro­pose ainsi une for­ma­tion inti­tu­lée « Valoriser les archi­ves sur Wikipédia, Wikimédia Commons et WikiData »consa­crée à la décou­verte et les pre­miers pas sur les pro­jets Wikimédia les plus per­ti­nents et adap­tés aux pra­ti­ques de média­tion et de dif­fu­sion numé­ri­que des archi­vis­tes.

Déroulé de la for­ma­tion

La for­ma­tion dis­pen­sée en duo par un membre de l’équipe de Wikimédia France et une membre des équipes des Archives natio­na­les se découpe en deux temps :

  • Le matin
    Théorie adaptée aux problématiques du métier :
    Présentation du mouvement Wikimedia et de Wikimédia France
    Pourquoi être GLAM et le faire savoir ?
    Fonctionnement et premiers pas sur Wikipédia, Wikimédia Commons, Wikidata
    Outils de versements et d’alignement des données
    Évaluer ses contributions et sa diffusion
    Retour d’expérience d’un projet archivistique assaisonné de Wiki (Archives nationales)
  • L’après-midi
    Un baptême en bonne et due forme avec des exercices pratiques sur :
    Wikipédia : encyclopédie libre que l’on ne présente (presque) plus.
    Wikimédia Commons : médiathèque libre hébergeant des milliers de documents, photos, vidéos, extraits sonores, fichiers 3D illustrant pour certains d’entre eux Wikipédia.
    Wikidata : la base de connaissances, inscrite dans le web sémantique, qui fait le lien entre les différents projets et offre de nombreuses opportunités (cartographie, enrichissement de bases de données, recherches croisées etc.)

Un cadre évolutif

Cette for­ma­tion prévue à l’ori­gine en avril 2020 a été déca­lée au der­nier tri­mes­tre en raison de l’épidémie due au coro­na­vi­rus. Pour autant, les cir­cons­tan­ces du confi­ne­ment ne suf­fi­sent pas à étouffer l’ima­gi­na­tion de la com­mu­nauté wiki­mé­dienne et celle des acteurs cultu­rels. Les archi­vis­tes s’adap­tent au tra­vers d’une série d’inter­ven­tions impul­sée par l’AAF en par­te­na­riat avec Wikimédia France.
Les oppor­tu­ni­tés d’adap­ta­tion du numé­ri­que
L’impos­­si­­bi­­lité de se réunir phy­­si­­que­­ment nous a donc contraints à repor­ter une for­­ma­­tion qui était la pre­­mière étape de ce par­­te­­na­­riat. Alerte aux pra­ti­ques de la com­mu­nauté wiki­me­dienne et dési­reuse de pro­­po­­ser aux archi­­vis­­tes des conte­­nus per­­met­­tant la pro­­mo­­tion des pro­­jets Wikimedia, l’AAF, par le biais de Julien Benedetti, admi­nis­tra­teur de l’asso­cia­tion, s’est pen­chée sur la mise en place de lives autour des usages Wikimédia.

Création d’une série de webi­nai­res

Une série en cours lancée le 16 avril 2020 qui témoi­gne de la viva­cité et de la rési­lience des com­mu­nau­tés en ligne, wiki­mé­dien­nes en pre­mière place ! L’objec­tif de ces webi­nai­res ? Sensibiliser les archi­vis­tes aux nou­veaux usages du numé­ri­que, à leurs outils et pro­jets par­ti­cu­liè­re­ment utiles dans le domaine patri­mo­nial.

Ces rendez-vous per­­met­­tent d’assis­­ter à des pré­­sen­­ta­­tions et de poser des ques­­tions en direct aux inter­­ve­­nants. Les pro­jets Wikimédia, com­ment ça marche ? OpenRefine, Wikidata com­ment ali­gner mes don­nées ? SPARQL, l’incontour­na­ble des requê­tes. En d’autres termes com­­ment puis-je acti­ve­ment col­­la­­bo­­rer à l’enri­­chis­­se­­ment de la connais­­sance com­­mune ? Quels sont les for­mi­da­bles apports de ces outils dans mes pra­ti­ques métier ?
Un hash­tag à suivre : #wiki_archi­ves

Une pro­gram­ma­tion inter­na­tio­nale

Dans ce cadre de confi­ne­ment, de télé­tra­vail et de sortie pro­gres­sive, l’accès à la culture et aux savoirs sem­­ble plus que jamais néces­­sai­re ! Cette pro­­gram­­ma­­tion prend une tour­­nure inter­­na­­tio­­nale avec la par­­ti­­ci­­pa­­tion d’archi­­vis­­tes suis­ses. En espé­rant que ces pro­­po­­si­­tions auront un écho encore plus large dans l‘ensem­ble de la fran­co­pho­nie.

Les pre­miè­res inter­ven­tions ont permis d’avoir une idée assez exhaus­tive des pro­jets concrets, rendus pos­si­bles grâce à Wikimédia. Benoît Deshayes a ainsi pré­senté Palladia, un projet de recher­­che et d’explo­­ra­­tion d’une partie des col­­lec­­tions du Musée Saint-Raymond (Toulouse) en s’appuyant sur Wikidata et Wikimedia Commons. Il a rap­pelé, si néces­saire, l’apport essen­­tiel que les ins­­ti­­tu­­tions patri­­mo­­nia­­les peu­­vent appor­­ter à ce bien commun.

Palladia est un moteur de recher­che et d’affi­chage d’une partie des col­lec­tions du Musée Saint-Raymond s’appuyant sur Wikidata et Wikimedia Commons
Palladia est un moteur de recher­che et d’affi­chage d’une partie des col­lec­tions du Musée Saint-Raymond s’appuyant sur Wikidata et Wikimedia Commons
Le résul­tat ?
Au fil des semai­nes, des pro­jets plus spé­ci­fi­ques au monde des archi­ves ont été mis en avant. Pauline Berni, quant à elle, est reve­nue sur le par­te­na­riat entre les Archives natio­­na­­les et Wikimédia France, lancé en 2013. Depuis, les Archives natio­­na­­les se sont enga­­gées à enri­­chir l’ency­­clo­­pé­­die col­­la­­bo­­ra­­tive Wikipédia pour créer et amé­­lio­­rer les noti­­ces concer­­nant les fonds d’archi­­ves qu’elles conser­­vent, à enri­­chir la média­­thè­­que Wikimedia Commons par des docu­­ments emblé­­ma­­ti­­ques conser­­vés par l’ins­­ti­­tu­­tion, à col­­la­­bo­­rer sur d’autres pro­­jets comme Wikisource et Wikidata. Vincent Privat et Pierre Gastou sont quant à eux reve­nus sur le ver­se­ment, sur Wikimedia com­mons, en 2018, du fonds pho­to­gra­phi­que André Cros des Archives muni­ci­pa­les de Toulouse. À sa mesure, chaque ins­ti­tu­tion, peut impac­ter consi­dé­ra­ble­ment l’enri­chis­se­ment de l’ency­clo­pé­die en ligne.

Ces pré­sen­ta­tions se pour­sui­vent en juin et pour­raient former un rendez-vous men­suel dès sep­tem­bre.

En atten­dant, vous pouvez suivre la pro­­gram­­ma­­tion et accé­der aux replays sur la page Meta Wiki (en cons­­truc­­tion cons­­tante).

Les relations de l’AAF à l’international

Le conseil international des archives

Fondé en 1948, Le Conseil inter­na­tio­nal des archi­ves (ICA) est l’orga­nisme de coo­pé­ra­tion inter­na­tio­nale des archi­vis­tes. Ses mis­sions sont de pro­mou­voir la pré­ser­va­tion et l’accès aux archi­ves dans le monde entier.

L’Association des Archivistes Français tra­vaille en étroite col­la­bo­ra­tion avec l’ICA, et plu­sieurs des mem­bres de son conseil d’admi­nis­tra­tion sont également mem­bres actifs du Conseil inter­na­tio­nal des archi­ves, au sein de dif­fé­ren­tes sec­tions :

- Le Forum pour les associations professionnelles (FPA)

Elle s’emploie à pro­mou­voir les inté­rêts des asso­cia­tions en encou­ra­geant les pro­jets com­muns, en ras­sem­blant et en dif­fu­sant des infor­ma­tions sur les acti­vi­tés des asso­cia­tions et en met­tant en œuvre des pro­jets qui inté­res­sent les pro­fes­sion­nels des archi­ves. L’AAF, membre fon­da­teur de FPA (ancien­ne­ment SPA) il y a plus de 20 ans, par­ti­cipe par le biais de ce groupe, au main­tien de la place de l’archi­vis­ti­que à l’échelle inter­na­tio­nale.

Plus d’infor­ma­tions sur FPA sur le site de l’ICA.

- La section des archives du monde du travail et des affaires (SBL)

La sec­tion s’emploie à pro­mou­voir la coo­pé­ra­tion entre les archi­vis­tes d’entre­pri­ses ou d’orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les.

Plus d’infor­ma­tions sur SBL sur le site de l’ICA.

-Au sein du Comité pour la formation professionnelle des archivistes

Ce comité a mis en place un plan d’action autour de plu­sieurs pro­jets. Deux d’entre eux inté­res­sent plus par­ti­cu­liè­re­ment l’AAF : la réflexion sur la cer­ti­fi­ca­tion et sur les com­pé­ten­ces.

Plus d’infor­ma­tions sur le comité de for­ma­tion pro­fes­sion­nelle sur le site de l’ICA.

Archivistes sans frontières

La bran­che fran­çaise de cette asso­cia­tion inter­na­tio­nale, fondée en 1998 par des archi­vis­tes cata­lans, a été créée en mars 2005, avec la par­ti­ci­pa­tion de l’Association des Archivistes Français.

ASF s’est donnée pour but de pro­té­ger le patri­moine docu­men­taire en danger tout en garan­tis­sant les droits de l’homme par­tout dans le monde ; de faire pren­dre cons­cience de l’inté­rêt de la conser­va­tion et de l’uti­li­sa­tion des archi­ves pour garan­tir les droits des indi­vi­dus ; d’aider à la conser­va­tion de l’écrit en res­pec­tant son ori­gi­na­lité et son carac­tère propre.

ASF n’est pas une orga­ni­sa­tion non gou­ver­ne­men­tale créée paral­lè­le­ment au Conseil inter­na­tio­nal des archi­ves : elle tra­vaille la main dans la main avec l’ICA. Elle veut pou­voir inter­ve­nir très rapi­de­ment par­tout où les archi­ves sont en danger, du fait des conflits inter­na­tio­naux, des guer­res, des catas­tro­phes natu­rel­les mais aussi par manque de moyens et de com­pé­ten­ces.

Le siège social de l’asso­cia­tion est tem­po­rai­re­ment à l’Association des archi­vis­tes fran­çais.

Plus d’infor­ma­tions sur le site d’Archivistes sans Frontières et d’Archivistes sans Frontières France.

Contact : contact@ar­chi­vis­tes­sans­fron­tie­res.fr

Le Portail archivistique international francophone (PIAF)

Mis en ligne à l’ini­tia­tive de l’Association inter­na­tio­nale des archi­ves fran­co­pho­nes (AIAF), le Portail International Archivistique Francophone a pour objec­tif de pro­po­ser à la com­mu­nauté archi­vis­ti­que fran­co­phone des res­sour­ces utiles à la for­ma­tion, à l’ensei­gne­ment et à la recher­che, de déve­lop­per des liens de coo­pé­ra­tion et d’entraide entre les ins­ti­tu­tions d’archi­ves, et de dif­fu­ser des textes fon­da­men­taux tra­duits en fran­çais ainsi que des outils de tra­vail indis­pen­sa­bles à l’affir­ma­tion de pra­ti­ques pro­fes­sion­nel­les confor­mes aux normes inter­na­tio­na­les en archi­vis­ti­que.

L’idée d’un por­tail inter­na­tio­nal archi­vis­ti­que fran­co­phone a été lancée lors d’une réu­nion du bureau de l’AIAF à Montréal le 10 mai 2001. Apparaissait alors la néces­sité de dif­fu­ser et de rendre davan­tage acces­si­bles les textes archi­vis­ti­ques en fran­çais, notam­ment par la mise en ligne de modu­les de for­ma­tion sur Internet. De ces dis­cus­sions a émergé un consen­sus qui a conduit le bureau de l’AIAF à man­da­ter le secré­ta­riat afin d’élaborer un projet qui a été pré­senté aux milieux archi­vis­ti­ques fran­co­pho­nes lors d’une réu­nion qui s’est tenue à Paris les 4 et 5 octo­bre 2001.

Le sémi­naire de Tunis, du 25 au 28 février 2002, auquel l’Association des archi­vis­tes fran­çais a été asso­ciée, a marqué véri­ta­ble­ment le com­men­ce­ment des tra­vaux du PIAF.

Vous pouvez décou­vrir sur le site du PIAF les équipes qui y ont tra­vaillé, les dif­fé­rents par­te­nai­res et sur­tout les cours pro­po­sés par des pro­fes­sion­nels du monde des archi­ves.
Cela peut être l’occa­sion pour vous de revoir les notions géné­ra­les d’archi­vis­ti­que (module 2), ou d’acqué­rir de nou­vel­les connais­san­ces en matière de pré­ser­va­tion et de res­tau­ra­tion (module 8), ou de par­te­na­riats et de coo­pé­ra­tion (module 14).
En plus de l’apport théo­ri­que, de nom­breux exer­ci­ces pra­ti­ques ou cor­ri­gés vous sont pro­po­sés.

Plus d’infor­ma­tions sur le site du PIAF

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