Invité expert

- Cottin, Michel

Record manager chez Oragne Labs, recherche et développement

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Quelle est votre mis­sion dans la sec­tion Archives économiques et d’entre­pri­ses ou dans l’Association des archi­vis­tes fran­çais (AAF) ? Qu’est-ce qu’elle vous apporte et qu’en reti­rez-vous ?

Je par­ti­cipe au groupe sur les délais de conser­va­tion. Je suis à l’AAF depuis 1995 et c’est le réseau de rela­tions pro­fes­sion­nel­les qui m’inté­resse.

Comment défi­ni­riez-vous le métier d’archi­viste ? Quelle expres­sion pour­rait le résu­mer ?

Il m’est dif­fi­cile de répon­dre à une ques­tion si pré­cise tant mon acti­vité est large. Je m’occupe de gérer la docu­men­ta­tion interne de l’entité R&D d’Orange, c’est-à-dire les docu­ments reçus et pro­duits par l’entité.

Pourriez-vous nous pré­sen­ter votre par­cours et votre situa­tion actuelle ?

J’ai fait un DEA à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes entre 1990 et 1993. Ensuite j’ai inté­gré le DESS, Techniques d’archi­ves & Documentation (uni­ver­sité de Haute-Alsace Mulhouse-Colmar). A partir de ce moment là, j’ai mul­ti­plié les expé­rien­ces en matière de ges­tion des archi­ves (uni­ver­sité de Haute-Alsace, Protats Frère, Banque de France, Houillères de Saint-Étienne). Records mana­ger à l’Association natio­nale pour la for­ma­tion pro­fes­sion­nelle des adul­tes (AFPA) entre 1994 et 2005, j’ai été en charge du déve­lop­pe­ment de la poli­ti­que de Records Managment avec sous ma res­pon­sa­bi­lité une équipe de 7 per­son­nes. Nous avons tra­vaillé entre autre à la créa­tion d’un bâti­ment d’archi­ves à Metz (1200 m2). Depuis 2005, je suis Record Manager dans la divi­sion Recherche et déve­lop­pe­ment d’Orange (Orange labs, ancien­ne­ment Centre natio­nal d’études des télé­com­mu­ni­ca­tions - CNET). Enfin, je suis membre de la com­mis­sion AFNOR CN11 sur le mana­ge­ment de l’infor­ma­tion et des docu­ments.

Pouvez-vous nous décrire votre tra­vail au quo­ti­dien ? Qu’est-ce qui vous plaît dans votre tra­vail ?

Je dois faire face aux situa­tions cri­ti­ques en pre­nant des déci­sions clai­res et rapi­des. Je tra­vaille avec des sour­ces et des outils divers compte tenu de l’envi­ron­ne­ment tech­no­lo­gi­que de mon entre­prise. Je dois être capa­ble de m’adap­ter tout le temps aux nou­veau­tés que ce soit en termes de voca­bu­laire, de culture et d’envi­ron­ne­ment de tra­vail. Par ailleurs, mon péri­mè­tre de tra­vail com­prend des labo­ra­toi­res répar­tis sur 8 pays dif­fé­rents avec des contrain­tes juri­di­ques et tech­ni­ques spé­ci­fi­ques.

Quelles sont, pour vous, les évolutions fortes et l’avenir de ce métier ?

Il est dif­fi­cile de le savoir. J’ai l’habi­tude de regar­der de l’autre côté de l’Atlantique depuis 1997 d’où vien­nent les évolutions du métier depuis plus de 20 ans. Les tech­no­lo­gies de l’infor­ma­tion évoluent sou­vent par des rup­tu­res qui ne nous exemp­tent pas de conti­nuer de maî­tri­ser le passé. Je veux dire par là que l’inter­net n’a pas résolu les pro­blè­mes du papier.

Quels sont vos sites Internet de pré­di­lec­tion que vous sou­hai­tez recom­man­der (sites qui vous sont pro­pres et sites pro­fes­sion­nels inté­res­sants) ?

Le site de l’Association of Records Managers & Administrators (ARMA inter­­na­­tio­­nal).

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